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Erthia

Nature, faune et flore

L’odeur de la forêt,
La senteur des plantes,
Le murmure des feuilles
Secouées par le vent.

Quelques insectes grouillants,
Des animaux furtifs,
La nature timide
Dans toute sa splendeur.

Racines rebelles,
Fourmis rouges,
Épines et ronces,
Nature défensive.

Surtout n’y touche pas,
Respecte-la,
Voire aime-la,
Sinon tu périras.

Signé : L’élémenteresse des plantes et de la Terre.

Regards

Les regards qui se croisent...
Un sourire, il détourne la tête...
Espoir vain.

Pluie et orage

Pluie et orage, temps propice...
Mon esprit vagabonde parmi les lignes,
L’orage qui gronde me donne envie
D’écrire vite, d’écrire lentement,
Lumière qui brille, bruit agréable,
Oh ! Temps formidable,
Temps de la poésie.

Brève excitation…

Brève excitation,
Triste désolation,
Dure constatation.
Espoir qui surgit,
Est presque anéanti,
Et revient.
Et le temps passe,
Et rien ne se passe,
Qu’est-ce qu’il faut que je fasse ?

Dans mon cœur

Dans mon cœur pleut des fleurs,
Des fleurs de cerisier fades et fanées,
Mais seul l’intérieur est désolé et l’extérieur commence à se colorer,
Lentement.
Mais peut-être que tout cela va s’arrêter,
Mais peut-être que les fleurs vont faner,
Ou arrêter de tomber,
Mais peut-être que rien n’existe,
Rêve éveillé ou triste réalité ?

L’Homme croit avancer…

L’Homme croit avancer
Mais c’est la vie qui le porte
Toujours en avant.

Souffrance

Ce cauchemar qui revient chaque nuit,
Ce cauchemar, qui est un souvenir,
Ce cauchemar qui me fait tant souffrir,
Qui, au plus profond de moi, me détruit.

Pourquoi ne sombre-t-il pas dans l’oubli ?
Et pourquoi m’empêche-t-il de dormir ?
C’est un passé que je ne peux écrire,
Que j’essaye de fuir sans répit.

Le temps s’écoule mais la douleur reste,
Surtout ne croyez pas à ces sornettes :
"Le temps guérit tout les maux", car c’est faux.

Avant je cherchais une solution
À cette souffrance, mais là –ho non !-
Je sais que rien ne peut guérir ces maux.

Cassure

Une claque,
Des larmes.
Une claque qui porte,
Une porte qui claque.

Air

Souffle…
Souffle qui danse,
Souffle qui tourne.
Souffle…
Qui fait tourner, les éoliennes,
Qui fait voler, vos cheveux.
Souffle…
Souffle de vent,
Souffle léger.
Souffle…
Un vent puissant,
Qui créer
Les vagues…
Un vent puissant,
Qui tourne, qui tourne,
Une tornade,
Qui détruit tout.
Un vent léger,
Qui fait teinter
Les cloches.
Un vent léger,
Léger, léger,
Qui rafraîchit,
Qui refroidit,
Souffle…
Souffle des hauteurs,
Qui fait voler,
Souffle de la terre,
Qui fait rêver.
Air…
Que je contrôle,
Et qui me porte,
Que j’apprécie,
Je suis comme lui.

Signé : L’élémenteresse de l’air

Le feu

Flamme ardente,
Qui brille dans la nuit.
Feu,
Qui détruit tout sur son passage.
Chaleur,
Qui réchauffe et réconforte.
Dangereux, brûlant, réconfortant et éclairant,
Tel est le feu.
Quiconque ose le toucher
Est fou.
Quiconque ose le dompter
Doit le faire avec sagesse.
Sans dépasser certaines limites.
Car le feu n’a pas d’autres vrais maîtres
Que ceux qui le comprennent.

Signé : L’élémenteresse du feu

Bleu comme de l’eau

Vagues et liberté,
Coraux et poissons,
Courants d’eau chaude ou froide,
Sable des profondeurs.

Je glisse dans l’eau,
Me fons en elle,
Je maudis les bateaux
Qui polluent la mer.
Les autres, je les accepte.
Sans problème.

Je me mouvoie dans les océans,
Les mers, les fleuves,
Les lacs, et même les torrents.

Libre et indomptable,
Je me fiche du reste du monde.
Gardienne des eaux,
Et pourtant comme elles.

Signé : L’élémenteresse de l’eau

Furie du ciel

Je ne quitte jamais le ciel,
Au-dessus de ces nuages lourds d’eau.
Jamais je ne me mêle
Aux mortels.
Je préfère les ennuyer,
Les déranger,
Les embêter,
En envoyant sur eux
Des éclairs, des tonnerres,
Que l’on croit sortis des nuages.

Vous pouvez en vain me chercher,
Car je suis cachée au-dessus d’elles,
De ces gouttes de pluie
Prêtent à tomber.

Quand les nuages s’en vont,
Je commence à m’ennuyer,
Mais jamais je ne me mêlerais
A vous, pauvres créatures ne sachant pas voler.

Signé : L’élémenteresse de l’électricité

Tel un grain de sable

Les déserts sont mes royaumes,
Les grains de sable sont mes amis,
Je danse sur cette étendue dorée,
Avec grâce et mélancolie.
Mes cheveux couleur miel voltigeant autour de moi,
Ma robe dorée se mouvant autour de moi,
Mes yeux à demi-fermés pour me protéger
Du soleil réchauffant ma peau mate.
Parfois, je m’arrête de danser,
Pour sauver un voyageur perdu, dérouté,
Dans cette étendue sablée,
Mais je reste,
Tel un grain de sable,
Libre et indomptable.

Signé : L’élémenteresse du Sable

La pluie

La pluie tombe…tombe…tombe…
Inlassablement quand elle a commencée,
On ne sait jamais quand elle va s’arrêter.
Ce tambourinement est comme une mélodie à mes oreilles.
Douce…Agréable…
Je l’écouterai toute ma vie.
Assise,
Ici.
Mon regard fixé sur cet orchestre de gouttes qui,
Quand il rencontre les dalles,
Se fractionne en mille morceaux.
Mon ouïe se concentrant sur ce bruit si régulier…régulier…
Quand un son troubla ma méditation.
Quand un orage déchira le ciel.
Quand, de mes yeux, je vis une manifestation de Dame Nature.
L’orage…
L’orage est différent de la pluie…
L’orage est fort, violent,
Alors que la pluie,
Elle,
Est tantôt forte, tantôt douce,
Tantôt fine, tantôt drue,
Elle est belle est puissante…
Je n’aime pas l’orage,
Je préfère la pluie.